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Points Faibles en Entretien : Comment Présenter Vos Points Négatifs avec Assurance

Maître Lucas 24 avril 2025 20 min de lecture

Tu stresses à l’idée qu’on te pose LA question fatidique en entretien d’embauche : ‘Quels sont vos points faibles ?’ Tu n’es pas seul·e ! Cette question fait trembler même les candidat·es les plus confiant·es. Comment répondre sans se tirer une balle dans le pied ? Comment être honnête sans ruiner ses chances ? Bonne nouvelle : tout le monde a des points faibles, et savoir en parler peut même te faire marquer des points ! Je t’explique tout ça en détail.

🔍 Pas le temps de tout lire ?

  • Préparation : Identifie tes vrais points faibles en lien avec le poste visé, évite les clichés comme ‘je suis trop perfectionniste’
  • Objectif : Cette question teste ton honnêteté, ta capacité d’auto-évaluation et ton aptitude à travailler sur toi-même
  • Technique : Présente un point faible authentique et explique les actions concrètes que tu mets en place pour t’améliorer
  • No-go : Évite les points bloquants pour le poste et les réponses du type ‘je n’ai aucun défaut’
  • Exemples : Utilise un point faible comme ‘la difficulté à déléguer’ en expliquant comment tu travailles dessus

🤔 Qu’est-ce qu’un point faible et pourquoi c’est important de le connaître ?

Un point faible, c’est quoi exactement ? C’est une lacune ou une difficulté que tu rencontres dans ton parcours professionnel. Ça peut être lié à une compétence technique (comme la maîtrise d’un logiciel) ou à un trait de personnalité (comme la difficulté à prendre la parole en public).

La bonne nouvelle ? Un point faible n’est jamais une fatalité ! Tu peux le voir comme un défi à relever ou une motivation pour te dépasser. C’est justement ce que le recruteur cherche à savoir : es-tu capable de t’auto-évaluer et de progresser ?

Imagine que tu postules pour un job de commercial et que tu détestes les tableaux Excel. C’est pas dramatique ! Mais si tu dois faire des rapports de vente hebdomadaires… ça peut devenir problématique. L’essentiel est de montrer que tu es conscient·e de cette faiblesse et que tu travailles dessus.

Comment identifier tes propres points faibles ?

Pas toujours facile de mettre le doigt sur ses propres faiblesses, hein ? Voici quelques questions pour t’aider :

  • Quelles tâches détestes-tu vraiment faire dans ton travail ?
  • Quelles critiques as-tu reçues de tes anciens managers ou professeurs ?
  • Dans quelles situations professionnelles te sens-tu le moins à l’aise ?
  • Qu’est-ce qui te fait procrastiner quand tu dois accomplir certaines tâches ?

Un conseil ? Demande aussi à tes proches ou collègues de confiance. Parfois, ils voient des choses que tu ne remarques pas toi-même. Et surtout, n’aie pas peur d’être honnête avec toi-même – c’est la première étape vers le progrès !

🎯 Pourquoi les recruteurs posent cette question sur tes points faibles ?

Allez, soyons francs : cette question n’est pas là pour te piéger (même si on a parfois l’impression que si !). Les recruteurs ont des objectifs précis quand ils te demandent de parler de tes points faibles.

Ils cherchent avant tout à vérifier :

  • Ta capacité d’auto-évaluation (es-tu conscient·e de tes forces et faiblesses ?)
  • Ton honnêteté (vas-tu donner une vraie réponse ou sortir un cliché ?)
  • Ta maturité professionnelle (comment gères-tu tes points faibles ?)
  • Ton aptitude à progresser (quelles actions mets-tu en place pour t’améliorer ?)
  • La compatibilité entre tes points faibles et le poste (sont-ils bloquants ou gérables ?)

Tu vois, ce n’est pas tant le point faible en lui-même qui intéresse le recruteur, mais ta façon de le gérer et d’en parler. Un candidat qui reconnaît ses limites et travaille à s’améliorer vaut souvent mieux qu’un ‘M. ou Mme Parfait·e’ qui prétend n’avoir aucun défaut !

Ce que cette question révèle vraiment sur toi

Quand tu réponds à cette question, tu en dis beaucoup plus sur toi que tu ne le penses :

  • Tu montres ta capacité à te remettre en question
  • Tu révèles ton niveau de conscience professionnelle
  • Tu dévoiles ta méthode de résolution de problèmes
  • Tu exposes ta vision du développement personnel

Le piège ? Certains candidats pensent que c’est l’occasion de montrer qu’ils sont ‘parfaits’ en déguisant des qualités en défauts (‘je travaille trop’, ‘je suis trop perfectionniste’…). Crois-moi, les recruteurs reconnaissent tout de suite cette stratégie, et ça leur donne plutôt l’impression que tu manques d’authenticité ou de recul sur toi-même.

💡 Comment préparer ta réponse sur tes points faibles

L’erreur numéro un ? Improviser ! Si tu veux réussir ton entretien, prépare cette question à l’avance. Voici comment procéder :

1. Fais le lien avec le poste visé

Avant tout, relis attentivement la fiche de poste. Quelles sont les compétences et qualités essentielles pour réussir ? Évite de mentionner un point faible qui serait critique pour le poste. Par exemple, si tu postules comme comptable, mieux vaut ne pas dire que tu es désorganisé·e !

Renseigne-toi aussi sur la culture de l’entreprise via son site web, ses réseaux sociaux ou d’anciens employés. Certains environnements valorisent l’autonomie, d’autres le travail d’équipe… Adapte ta réponse en conséquence.

2. Choisis un point faible authentique mais non bloquant

Sélectionne un défaut réel (les recruteurs ont un sixième sens pour détecter les réponses artificielles), mais qui n’est pas rédhibitoire pour le poste. L’idéal est de choisir quelque chose sur lequel tu travailles déjà et pour lequel tu peux montrer des progrès.

Quelques exemples :

  • Difficulté à prendre la parole en public (si ce n’est pas central dans le poste)
  • Tendance à vouloir tout faire soi-même plutôt que déléguer
  • Impatience face aux processus longs ou bureaucratiques
  • Perfectionnisme qui peut parfois ralentir ton travail
  • Difficulté à dire non quand on te demande de l’aide

3. Prépare une structure de réponse efficace

Une bonne réponse sur tes points faibles suit généralement ce schéma :

  1. Nommer clairement le point faible
  2. Expliquer brièvement comment il se manifeste
  3. Décrire les actions que tu mets en place pour t’améliorer
  4. Montrer les progrès que tu as déjà réalisés

L’élément crucial ? La partie sur les actions et les progrès. C’est elle qui transforme un simple aveu de faiblesse en démonstration de ta capacité à évoluer.

📋 9 exemples de points faibles et comment bien les présenter

Passons au concret ! Voici 9 exemples de points faibles fréquemment mentionnés en entretien, et comment les présenter de façon stratégique :

1. Le manque d’expérience

👉 À éviter : ‘Je n’ai aucune expérience dans ce domaine.’

👉 À privilégier : ‘Je reconnais avoir moins d’expérience que d’autres candidats dans ce secteur précis. Cependant, j’ai compensé cette lacune en suivant des formations complémentaires, comme [exemple concret]. De plus, ma curiosité et ma capacité d’apprentissage rapide m’ont toujours permis de monter en compétence efficacement, comme lorsque j’ai [exemple de réussite malgré un manque d’expérience initial].’

2. La difficulté à demander de l’aide

👉 À éviter : ‘Je préfère me débrouiller tout seul, même si je galère.’

👉 À privilégier : ‘J’ai parfois du mal à demander de l’aide, car j’aime résoudre les problèmes par moi-même. Je reconnais que cela peut parfois me faire perdre du temps ou m’empêcher de bénéficier de perspectives précieuses. Pour améliorer ce point, j’ai mis en place un système personnel : après 30 minutes de blocage sur un problème, je m’oblige à consulter un collègue. Cette méthode m’a déjà permis de gagner en efficacité tout en préservant mon autonomie.’

3. Le manque de confiance en soi

👉 À éviter : ‘Je doute constamment de mes capacités.’

👉 À privilégier : ‘Je peux parfois manquer de confiance en moi face à de nouveaux défis ou responsabilités. Cependant, j’ai appris à transformer cette tendance en quelque chose de positif : elle me pousse à me préparer minutieusement et à vérifier mon travail avec attention. Pour progresser sur ce point, je me fixe régulièrement des défis en dehors de ma zone de confort, comme lorsque j’ai [exemple concret]. Ces expériences m’ont progressivement aidé à renforcer ma confiance.’

4. La difficulté avec certains outils techniques

👉 À éviter : ‘Je suis nul en informatique.’

👉 À privilégier : ‘J’ai quelques lacunes dans la maîtrise de certains logiciels spécialisés comme [exemple pertinent pour le poste mais non critique]. Pour y remédier, j’ai récemment suivi un cours en ligne sur [plateforme] et je m’exerce régulièrement sur des projets personnels. J’apprends rapidement et je suis convaincu de pouvoir atteindre un bon niveau d’ici quelques semaines.’

5. La sensibilité aux critiques

👉 À éviter : ‘Je prends les critiques très personnellement.’

👉 À privilégier : ‘J’ai tendance à prendre les critiques à cœur, car je suis très investi dans mon travail. Si cela témoigne de mon engagement, j’ai compris l’importance de dissocier critique professionnelle et jugement personnel. J’ai donc développé une méthode : je note les retours reçus, je prends du recul avant d’y répondre, et je les transforme en plan d’action concret. Cette approche m’a permis de tirer bien plus profit des feedbacks tout en préservant mon bien-être au travail.’

6. La gestion du stress

👉 À éviter : ‘Je panique complètement sous pression.’

👉 À privilégier : ‘Je peux ressentir un niveau de stress élevé face aux deadlines serrées. Si cela me pousse à rester concentré et productif jusqu’à un certain point, j’ai appris à mieux le gérer avec quelques techniques efficaces. Je pratique désormais la méthode Pomodoro pour structurer mon temps, et j’utilise des techniques de respiration courtes quand je sens la pression monter. Ces outils m’ont permis de maintenir ma productivité même dans des situations tendues, comme lorsque [exemple concret de réussite malgré le stress].’

7. L’impatience

👉 À éviter : ‘Je n’ai aucune patience avec les gens lents.’

👉 À privilégier : ‘Je peux parfois faire preuve d’impatience, notamment quand les projets n’avancent pas au rythme que j’espérais. Cette caractéristique reflète mon dynamisme et mon envie d’obtenir des résultats, mais j’ai compris qu’elle pouvait aussi créer des tensions inutiles. J’ai donc appris à mieux communiquer mes attentes en amont et à identifier les moments où il est vraiment nécessaire d’accélérer versus ceux où la réflexion supplémentaire est bénéfique. Cette prise de conscience m’a rendu plus efficace en équipe.’

8. La difficulté à déléguer

👉 À éviter : ‘Je préfère tout faire moi-même pour être sûr que c’est bien fait.’

👉 À privilégier : ‘J’ai parfois du mal à déléguer, car j’ai tendance à vouloir garantir que chaque tâche soit réalisée selon mes standards. J’ai réalisé que cette approche pouvait limiter l’efficacité collective et mon propre développement. Pour progresser, j’ai mis en place un système graduel de délégation : je commence par confier des tâches moins critiques, puis j’élargis progressivement le périmètre en fonction des réussites. Cette méthode m’a permis de développer ma confiance dans l’équipe tout en me libérant du temps pour des activités à plus forte valeur ajoutée.’

9. La communication trop directe

👉 À éviter : ‘Je dis toujours ce que je pense, tant pis si ça blesse.’

👉 À privilégier : ‘J’ai tendance à communiquer de façon très directe, ce qui présente l’avantage de la clarté mais peut parfois être perçu comme un manque de tact. J’ai pris conscience de cet aspect et j’ai travaillé à maintenir mon authenticité tout en adaptant ma communication au contexte et à mon interlocuteur. Par exemple, j’ai appris à formuler mes critiques de façon constructive en suivant le modèle ‘observation – impact – suggestion’. Cette évolution m’a permis de préserver des relations professionnelles positives tout en restant fidèle à mes valeurs de transparence.’

Point faible Comment le présenter Action d’amélioration
Manque d’expérience Reconnaître la lacune mais valoriser sa capacité d’apprentissage Formations, veille, projets personnels
Difficulté à demander de l’aide Évoquer son autonomie tout en reconnaissant les limites Se fixer une ‘règle des 30 minutes’ avant de consulter un collègue
Manque de confiance Lier ce trait à un souci de qualité et de préparation Se lancer des défis, sortir de sa zone de confort régulièrement
Lacunes techniques Être spécifique sur les outils concernés Cours en ligne, pratique régulière
Sensibilité aux critiques Montrer que cela vient d’un fort investissement personnel Méthode pour objectiver les feedbacks
Gestion du stress Reconnaître l’impact tout en montrant le côté moteur Techniques de respiration, organisation du temps
Impatience La présenter comme un signe de dynamisme à canaliser Mieux communiquer les attentes, distinguer l’urgent de l’important
Difficulté à déléguer L’associer à un souci de qualité Système de délégation progressive
Communication trop directe Valoriser la clarté tout en reconnaissant l’impact Adapter son style selon les interlocuteurs, utiliser des frameworks de feedback

🚫 Les points faibles à éviter absolument en entretien

Attention, terrain miné ! Certains points faibles sont à éviter à tout prix, car ils peuvent directement te disqualifier aux yeux du recruteur :

Les points faibles rédhibitoires

  • L’intolérance ou le manque de respect : ‘Je supporte mal certains types de personnes.’
  • La procrastination chronique : ‘J’ai tendance à tout faire à la dernière minute.’
  • L’incapacité à gérer les conflits : ‘Je fuis les situations de désaccord.’
  • Le manque de fiabilité : ‘Je ne suis pas toujours ponctuel.’
  • La résistance au changement : ‘J’aime quand tout reste comme avant.’
  • Le désintérêt pour l’apprentissage : ‘Une fois que je maîtrise quelque chose, je n’évolue plus.’

Ces points faibles touchent à des fondamentaux du professionnalisme et sont difficiles à ‘compenser’ aux yeux d’un recruteur.

Les réponses clichés qui ne trompent personne

Méfie-toi aussi des réponses trop convenues que les recruteurs entendent des dizaines de fois :

  • Le perfectionnisme générique : ‘Je suis tellement perfectionniste que je passe trop de temps sur chaque tâche.’
  • Le workaholic : ‘Je travaille trop, au point d’oublier de prendre des pauses.’
  • L’hyper-implication : ‘Je m’investis tellement dans mon travail que j’en oublie ma vie personnelle.’

Ces réponses donnent l’impression que tu n’as pas réellement réfléchi à la question ou que tu essaies de déguiser des qualités en défauts. À moins que tu ne puisses les illustrer avec des exemples très concrets et des conséquences réelles, évite-les !

La pire réponse : ‘Je n’ai pas de point faible’

C’est la réponse à éviter absolument ! Dire ‘je n’ai aucun défaut’ ou ‘je ne vois pas de point faible particulier’ montre :

  • Un manque d’auto-évaluation
  • Une arrogance potentielle
  • Une incapacité à se remettre en question
  • Un manque de préparation pour l’entretien

Personne n’est parfait, et les recruteurs le savent bien ! Ils préféreront toujours un candidat conscient de ses limites à quelqu’un qui prétend n’en avoir aucune.

🔄 Comment transformer tes points faibles en atouts

L’art de parler de ses points faibles, c’est aussi savoir montrer leur face positive ! Voici comment transformer tes faiblesses en forces potentielles :

La technique du ‘revers de la médaille’

De nombreux points faibles sont en réalité la contrepartie d’une qualité. Par exemple :

  • La minutie excessive peut être le revers d’un grand souci du détail
  • L’impatience est souvent liée à un fort dynamisme
  • La difficulté à déléguer peut venir d’un grand sens des responsabilités
  • La sensibilité aux critiques reflète souvent un investissement personnel important

L’astuce ? Reconnaître le point faible tout en expliquant sa dimension positive : ‘Ma tendance au perfectionnisme peut parfois me ralentir, mais elle me permet aussi de livrer un travail dont la qualité dépasse souvent les attentes.’

Utiliser la méthode STAR pour montrer tes progrès

Pour convaincre le recruteur que tu travailles activement sur tes points faibles, utilise la méthode STAR :

  • Situation : Décris un contexte où ton point faible s’est manifesté
  • Tâche : Explique ce que tu devais accomplir
  • Action : Détaille ce que tu as fait pour surmonter cette difficulté
  • Résultat : Partage l’issue positive et ce que tu as appris

Par exemple : ‘Lors d’un projet d’équipe important (situation), je devais coordonner le travail de 5 personnes (tâche). J’ai d’abord voulu tout contrôler moi-même, ce qui a créé des tensions. J’ai alors mis en place des points d’étape réguliers et défini clairement les responsabilités de chacun (action). Non seulement le projet a été livré dans les temps, mais j’ai aussi développé ma capacité à faire confiance à mes collaborateurs (résultat).’

❓ FAQ : Tout ce que tu voulais savoir sur les points faibles en entretien

Est-ce que je dois mentionner plusieurs points faibles ou un seul ?

Sauf si le recruteur te demande explicitement plusieurs points faibles, concentre-toi sur un seul exemple bien développé. Cela te permettra de l’expliquer en profondeur et de détailler tes actions d’amélioration. Si on te demande plusieurs exemples, prépare-en 2 ou 3 différents, en évitant ceux qui pourraient se cumuler négativement (par exemple, ne pas citer à la fois ‘désorganisé’ et ‘procrastination’).

Puis-je mentionner un point faible que j’ai complètement surmonté ?

Oui, c’est même une excellente approche ! Parler d’un point faible que tu as réussi à surmonter montre ta capacité d’évolution et ta persévérance. Assure-toi simplement de bien expliquer le processus : quel était le problème, quelles actions tu as mises en place, et quels résultats concrets tu as obtenus. C’est l’occasion parfaite de montrer ton aptitude à te remettre en question et à progresser.

Dois-je adapter mes points faibles selon l’entreprise ou le poste ?

Absolument ! C’est même essentiel. Un point faible peut être rédhibitoire pour un poste mais totalement acceptable pour un autre. Par exemple, si tu postules comme commercial, mieux vaut éviter de mentionner ta timidité ou ta difficulté à négocier. En revanche, ces mêmes points pourraient être moins problématiques pour un poste d’analyste de données. Adapte toujours ta réponse au contexte spécifique du poste visé.

Comment réagir si le recruteur insiste sur mes points faibles ?

Si le recruteur continue à creuser après ta première réponse, reste calme ! C’est souvent pour tester ta résistance au stress ou ta sincérité. N’hésite pas à donner plus de détails sur ton exemple initial ou à proposer un autre point faible si nécessaire. L’important est de rester cohérent·e et de ne pas te contredire. Si tu sens que le recruteur cherche à te déstabiliser, reste professionnel·le et concentré·e sur les actions que tu mets en place pour t’améliorer.

Peut-on parler de points faibles personnels plutôt que professionnels ?

Mieux vaut s’en tenir aux points faibles professionnels ou qui ont un impact direct sur ton travail. Les points faibles trop personnels peuvent sembler hors sujet ou inappropriés (‘je suis bordélique chez moi’ ou ‘je déteste faire la vaisselle’). Cependant, certains traits de personnalité peuvent être pertinents s’ils influencent ta façon de travailler. Dans ce cas, assure-toi d’expliquer le lien avec le contexte professionnel et les stratégies que tu as mises en place pour que cela n’affecte pas négativement ton travail.

Comment savoir si ma réponse sur mes points faibles a convaincu le recruteur ?

C’est parfois difficile à évaluer sur le moment, mais quelques indices peuvent te donner une idée : le recruteur hoche la tête, prend des notes, rebondit positivement sur ta réponse ou passe naturellement à la question suivante. À l’inverse, s’il fronce les sourcils, revient plusieurs fois sur le sujet ou semble sceptique, ta réponse n’a peut-être pas totalement convaincu. Dans ce cas, n’hésite pas à la compléter avec un exemple concret ou à préciser les actions d’amélioration que tu mets en place.

Maître Lucas

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